Page:Tolstoï - Imitations.djvu/155

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

rent vaines et on ne voulut pas l’écouter parce qu’on avait admis aveuglément que son but était d’affamer la ville.

Pareille malchance est arrivée à mes idées sur la science et l’art de notre temps.

Toute ma vie je m’en suis nourri, et, bien ou mal, j’ai travaillé à en nourrir les autres. Et comme c’est pour moi une nourriture et non un article de commerce ou de luxe, je sais parfaitement reconnaître quand cette nourriture en est une véritable ou quand elle n’en est qu’une imitation.

Aussi quand j’ai goûté à celle qu’on