Page:Tolstoï - Imitations.djvu/188

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-t-il ; nous sommes de vieux amis… c’est-à-dire qu’il a de l’amitié pour moi, reprit-il, évidemment effrayé de cette affirmation trop audacieuse qu’il était un vieil ami de l’aide de camp. — Pavel Dimitrievitch joue fort bien, mais je ne sais pas ce qu’il a maintenant ; il joue tout à fait comme un écervelé. « La chance a tourné », ajouta-t-il en français, en s’adressant à moi particulièrement.

D’abord nous avions écouté Gouskov avec bienveillance ; mais dès qu’il eut prononcé cette nouvelle phrase française, nous nous détournâmes instinctivement de lui.

— J’ai joué plus de cent fois avec lui, et, convenez que c’est étrange, dit le lieutenant en appuyant sur ce dernier mot, bien étrange ; je n’ai jamais pu