Page:Tolstoï - Imitations.djvu/228

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le secouant, donnez-moi, je vous prie, dix roubles.

— Quoi donc ! vous avez encore perdu ? vous disiez hier que vous ne joueriez plus, dit-il d’une voix endormie.

— Non, je n’ai pas joué, mais j’en ai besoin. Donnez-les moi, je vous prie.

— Makatiouk ! apporte ici le coffret, cria le capitaine à son ordonnance.

— Doucement ! doucement ! lui dis-je, en entendant le pas saccadé de Gouskov derrière la tente.

— Hein ? pourquoi doucement ?

— Parce que c’est le dégradé qui m’a demandé de l’argent et qu’il est là.

— Si je le savais, je ne vous prêterais rien, dit le capitaine. C’est un vaurien ; j’en ai entendu parler.

Cependant il me remit ce que je lui demandais, ordonna de serrer le coffret,