Page:Tolstoï - Katia.djvu/117

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faut autre chose. Seulement, ne vous jouez pas de moi, car je vous assure que, pour moi, ce ne serait pas bon, et que, pour vous, il y aurait conscience à le faire. Voilà ce que dit A., ajouta-t-il, mais tout cela est une absurdité ; vous comprenez maintenant pourquoi je pars ; n’en parlons plus, je vous en prie…

— Si, si, parlons-en ! dis-je, et les larmes me faisaient trembler la voix. L’aimait-elle ou non ?

Il ne répondit pas.

— Et s’il ne l’aimait pas, repris-je, pourquoi jouait-il avec elle comme avec une enfant ?

— Oui, oui, A avait été coupable, répondit-il en m’interrompant ; mais tout cela est fini, et ils se sont quittés… bons amis.

— Mais c’est affreux ! et il n’y a pas une autre fin ? demandai-je, effrayée de ce que je disais.

— Si, il y en a une. Et il découvrit son vi-