Page:Tolstoï - Katia.djvu/121

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

— C’est mal ! eus-je peine à m’écrier, me sentant étouffer de courroux et de pleurs inassouvis. Et pourquoi ?… continuai-je en me levant pour m’éloigner.

Mais il se précipita vers moi. Bientôt sa tête reposait sur mes genoux, ses lèvres baisaient et rebaisaient mes mains tremblantes, et il les baignait de ses larmes.

— Mon Dieu, si j’avais su ! murmurait-il.

— Pourquoi ? pourquoi ? répétais-je machinalement, et mon âme était remplie d’un de ces bonheurs qui ensuite s’évanouissent pour jamais, d’un de ces bonheurs qui ne reviennent plus.

Au bout de cinq minutes, Sonia courait en haut auprès de Macha et par toute la maison, criant que Katia allait épouser Serge Mikaïlovitch.