Page:Tolstoï - Katia.djvu/125

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

de notre avenir, nous ne faisions pas autre chose que nous dire des douceurs, comme il convenait dans notre position mutuelle ; mais que la substance même de notre bonheur futur dépendait uniquement de la bonne coupe et des broderies de mes vêtements, ainsi que de l’ourlet régulier des nappes et des serviettes. Entre Pokrovski et Nikolski, chaque jour et plusieurs fois par jour, on se communiquait mystérieusement des informations sur la manière dont les choses se préparaient, et bien qu’entre Macha et la mère de Serge il y eût tous les dehors des plus tendres rapports, on sentait cependant percer de l’une à l’autre une certaine diplomatie hostile et raffinée.

Tatiana Semenovna, sa mère, avec qui maintenant j’avais fait plus ample connais-