Page:Tolstoï - Katia.djvu/167

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ce regard ne me plut pas, et au lieu de m’avancer jusqu’à lui, je restai près de la table où il écrivait, et ouvrant un livre, je commençai à y jeter les yeux. Il se détourna alors une seconde fois et me regarda de nouveau :

— Katia, tu n’es pas dans ton assiette, me dit-il.

Je ne répartis que par un froid regard qui voulait dire : « Belle question ? d’où vient tant d’amabilité ? » Il secoua la tête, et timidement, tendrement, il, me sourit ; mais, pour la première fois, mon sourire ne répondit pas à son sourire.

— Qu’avais-tu ce matin ? demandai-je, pourquoi ne m’avoir rien dit ?

— Une vraie bagatelle ! un petit désagrément, reprit-il. Pourtant, je peux à présent te