Page:Tolstoï - Katia.djvu/228

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me troubler par les témoignages d’une passion, muette encore, mais menaçant à tout instant de faire explosion. Bien que je ne me l’avouasse pas, je craignais cet homme, et en quelque sorte contre ma propre volonté, je pensais souvent à lui. Mon mari avait fait sa connaissance, et même beaucoup plus intimement qu’avec nos autres relations, vis-à-vis desquelles il se bornait plutôt à être simplement le mari de sa femme, se montrant d’ailleurs froid et hautain.

À la fin de ma saison d’eaux je fus indisposée, et pendant deux semaines je ne quittai point la maison. Quand, pour la première fois après ma maladie, je sortis le soir pour aller à la musique, j’appris que pendant ma réclusion était arrivée lady C., qu’on attendait depuis longtemps et qui était réputée pour sa