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Page:Tolstoï - Katia.djvu/262

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Il en tomba d’accord et nous restâmes ensemble auprès de la balustrade du balcon ; j’appuyai la main sur la traverse humide et glissante et j’avançai la tête dehors. Une pluie fraîche m’aspergea les cheveux et le cou par jets saccadés. Le nuage, lumineux déjà et devenant à chaque instant plus clair, se fondit en eau sur nous ; au bruit régulier de la pluie succéda bientôt celui des gouttes tombant de plus en plus rares du ciel et des feuillages. De nouveau les grenouilles reprirent leurs coassements, de nouveau les rossignols secouèrent leurs ailes et recommencèrent à se répondre de derrière les touffes humides, tantôt d’un côté, tantôt de l’autre. Tout redevint serein sous nos yeux.

— Qu’il fait donc bon vivre ! dit-il en se pen-