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Page:Tolstoï - Katia.djvu/268

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ou, ce qui serait pis encore, qu’il ne voulût pas me comprendre ? pensai-je ; et des larmes jaillirent de mes yeux.

— Il serait arrivé ceci, que, ne m’étant pas rendue coupable envers toi, je n’en aurais pas été punie par ton indifférence, ton mépris même, répliquai-je tout à coup. Ce qui ne serait pas arrivé, c’eût été de me voir, sans aucune faute de ma part, enlever soudainement par toi tout ce qui m’était cher.

— Que dis-tu là, mon amie ! s’écria-t-il, comme s’il n’eût pas compris ce que je disais.

— Non, laisse-moi achever. Tu m’as enlevé ta confiance, ton amour, jusqu’à ton estime, et cela parce que j’ai cessé de croire que tu m’aimais encore après ce qui s’était passé. Non, il me faut dire une bonne fois tout ce qui depuis si longtemps me torture, repris-je