point lui faire de mal. Puis je recommençai à baiser ses petits pieds froids, sa poitrine, ses bras et sa tête à peine couverte de quelques cheveux. Mon mari s’approcha de moi, recouvrit rapidement la figure de l’enfant, puis la découvrant de nouveau :
— Ivan Serguéitch ! prononça-t-il en le touchant du doigt sous le menton.
Mais, à mon tour, je recouvris Ivan Serguéitch.
Personne excepté moi ne devait le regarder longtemps. Je fixai mon mari, ses yeux riaient en s’arrêtant sur les miens, et pour moi ce fut, depuis un temps bien éloigné, la première fois que j’éprouvai de la douceur et de la joie à les contempler.
C’est ce jour-là que prit fin mon roman avec mon mari ; le vieux sentiment demeura avec ces chers souvenirs vers lesquels il n’y avait plus à