Page:Tolstoï - Katia.djvu/51

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naient les miens, qui pénétraient dans ma vie et venaient l’illuminer en quelque sorte. D’une manière tout à fait insensible pour moi, je commençai à voir toutes choses avec d’autres yeux, aussi bien Macha que mes gens, que Sonia, que moi-même et mes propres occupations. Les livres, qu’autrefois je lisais uniquement pour combattre l’ennui, m’apparurent tout à coup comme un des plus grands charmes de la vie ; et cela toujours pour cette seule raison que nous nous entretenions, lui et moi, de livres, que nous les lisions ensemble et qu’il me les apportait. Auparavant, mon travail auprès de Sonia, les leçons que je lui donnais, je les considérais comme une pénible obligation que je m’efforçais de remplir seulement par esprit de devoir ; maintenant qu’il venait quelquefois assister aux leçons, une de