Page:Tolstoï - L’École de Yasnaïa Poliana, 1888.djvu/155

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deux ans, aussi vivement, aussi gaîment, chaque fois, que le jeu le plus amusant ; — ici la lecture, là la prononciation, ailleurs l’écriture ou la grammaire.

Dans la troisième classe, c’est-à-dire la classe inférieure, chacun écrit à son gré, qui en lettres cursives, qui en lettres moulées. Non seulement nous n’imposons point l’écriture cursive, mais si nous nous permettions de défendre quelque chose aux élèves, ce serait l’écriture cursive, qui abîme la main et n’est pas lisible. Les lettres cursives entrent d’elles-mêmes dans leur écriture : l’un apprend d’un aîné une, deux lettres ; l’autre s’essaye souvent à écrire les mots ainsi : « DIaDeNKa[1] », et une semaine ne s’est point passée, que tous écrivent en cursive.

Avec la calligraphie se produisit, cet été, absolument le même phénomène qu’avec la

  1. Oncle.