sibles se mêlent à son sang en grande quantité ; l’organisme s’affaiblit (souvent arrive la syncope, parfois la mort) ; tandis que des centaines d’hommes continuent à respirer et à vivre dans ce même air vicié, par cette unique raison que toutes leurs fonctions se sont amoindries, en d’autres termes, qu’ils sont plus faibles, vivent moins.
On me dira :
— Ils vivent autant les uns que les autres, et qui décidera quelle vie est plus normale et meilleure, puisque, inversement, il arrive à l’homme qui sort d’une atmosphère viciée pour entrer dans un air pur, il lui arrive souvent de tomber en syncope ?
La réponse est facile : non pas même un physiologiste, mais un homme simple, avec son gros bon sens, dira :
— Où les hommes vivent-ils le mieux, dans l’air pur ou dans les prisons infectées ?
Et il décidera d’après la mortalité compa-