Page:Tolstoï - L’École de Yasnaïa Poliana, 1888.djvu/33

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joyeuse qu’hier. Il ne songe à la classe qu’au moment où elle commence.

Jamais de reproche pour un retard, et tout le monde arrive à l’heure, hors un grand que son père, parfois, retient pour quelque besogne, un grand que l’on voit alors accourir au galop, hors d’haleine.

En attendant le maître, ils se réunissent, les uns près du perron, à se donner des poussées sur les marches, ou à faire des glissades sur la glace du sentier, les autres dans les salles de l’école, où, quand il fait froid, ils lisent, écrivent ou s’amusent.

Les filles ne se mêlent pas avec les garçons. Lorsque les garçons ont quelque chose à proposer aux filles, ils ne s’adressent jamais à l’une d’elles, en particulier, mais à toutes ensemble.

— Eh ! fillettes ! pourquoi ne glissez-vous pas ?

Ou :