moins rien qu’il importât à personne de savoir. C’est ainsi que le chef de l’escadre russe reçut, entre autres présents, une charrue en aluminium, couverte de fleurs.
Ces étranges manifestations furent accompagnées de cérémonies religieuses plus étranges encore, et de prières publiques : les Français, pourtant, paraissaient en avoir dès longtemps perdu l’habitude. J’ai peine à croire que, depuis le temps du Concordat, pareille quantité de prières publiques aient été dites. Tous les Français devinrent pieux en un moment ; ils suspendirent avec grand soin dans les chambres des marins russes ces mêmes images religieuses que, peu de temps auparavant, ils avaient enlevées avec autant de soin des murs de leurs écoles, comme autant d’instruments de supersti-