Page:Tolstoï - L’Esprit chrétien et le patriotisme.djvu/67

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VI


— Mais il ne s’agit nullement de cela, nous dira-t-on. Il n’y a là aucune arrière-pensée de guerre. Seulement, deux peuples qui éprouvent l’un pour l’autre une mutuelle sympathie s’expriment leurs sentiments : voilà tout. Qu’y a-t-il de mal à ce que les représentants d’une nation amie aient été reçus avec une solennité particulière par les représentants de l’autre nation ? Qu’y a-t-il de mal au pis aller, à ce que cette alliance puisse signifier qu’on