Dieu sur la terre pour donner la vie aux hommes, pour donner ce qui vivifie, ce qui est esprit, ce qui ne meurt pas, c’est lui qu’on voudrait voir réincarner dans la chair !…
On ne sait pas qui a écrit le IVe Évangile et on n’espère pas le savoir jamais. On peut faire des hypothèses plus ou moins vraisemblables sur l’époque, les lieux, les personnes, l’antériorité de tel évangile sur l’autre, mais leur origine demeure inconnue. Nous ne pouvons donc juger leur authenticité historique. En revanche, nous pouvons juger leur portée, distinguer entre ce qui a servi de base à la foi chrétienne et ce qui n’a eu aucune influence sur elle.
En se plaçant à ce point de vue, nous apercevons dans l’Évangile deux parties bien distinctes : l’une comprend l’exposé de la doctrine, l’autre la démonstration de sa véracité, ou plutôt de son importance. Cette