Page:Tolstoï - Le Prince Nekhlioudov.djvu/252

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— Moi, fit-il je ne le lui permettrai pas. Me dire… Comment a-t-il dit ?… que je ne suis pas délicat et qu’il ne veut pas jouer avec moi ! Moi qui lui ai payé déjà dix mille roubles. Il aurait bien pu être plus réservé devant les autres.

— Allons, assez, dit le prince, Fedotka vaut-il qu’on prenne la peine de se fâcher contre lui ?

— Non ! Je ne laisserai pas passer cela.

— Cesse donc. Peut-on s’abaisser au point d’avoir une histoire avec Fedotka !

— Mais il y avait là des étrangers.

— Qu’est-ce que ça fait, les étrangers ? Veux-tu que je le force à te demander pardon sur-le-champ ?

— Non !

Ils se mirent à baragouiner en français et je n’entendis plus rien. Puis, le soir même,