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Page:Tolstoï - Marchez pendant que vous avez la lumière, trad. Smith, 1891.djvu/176

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versait la place en face du tribunal lorsqu’un vieillard mal habillé approcha vivement de lui. Cet inconnu était Pamphilius, qui aborda Julius en disant : « Vous voici. J’ai une demande très importante et très urgente vous adresser, mais je ne sais pas si pendant cette persécution cruelle des chrétiens vous voudrez me reconnaître comme un ami, ou si vous ne craindrez pas de perdre votre position en ayant affaire avec moi. »

« Je ne crains personne, » répondit Julius, « et afin que vous n’ayez pas de doutes à cet égard, je vous invite à venir chez moi. Encore, je remettrai mon travail pour pouvoir causer avec vous et vous rendre service s’il m’est possible de le faire. Venez. À qui cet enfant ? »

« C’est mon fils. »

« Ah, oui, je n’avais vraiment pas besoin de