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Page:Tolstoï - Marchez pendant que vous avez la lumière, trad. Smith, 1891.djvu/60

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rien, et à sa première incartade je le remettrai entre les mains de la justice. »

Julius acceptait les conditions imposées par son père et était mis en liberté. Il s’engageait à se marier et à s’amender ; mais il n’avait aucune intention de faire ni l’un ni l’autre. Sa vie sous le toit paternel devint un enfer. Son père bientôt ne lui adressa plus la parole, mais, d’un autre côté, fit des reproches continuels à la mère sur le compte de son fils. La mère était presque toujours en larmes.

Le jour après sa mise en liberté, la mère l’appela auprès d’elle et lui remit des pierres fines qu’elle avait dérobées à son mari. « Les voici, » dit-elle, « prenez-les et les vendez ; mais pas ici, dans une autre ville ; et faites alors ce que vous dites être nécessaire avec le produit de la vente. Je crois que je puis répondre