Page:Tolstoï - Plaisirs cruels.djvu/126

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ne ruusins cnums l’autre porte : le moyen par lequel on forçait les animaux à rentrer. Chaque fois qu’on prenait un bœuf dans le hangar et qu'on le tratnait à l’aide d'une corde attachee aux co1·nes,lebeeul`, sentant le sang, s'are-beutait parfois, mugissait et reculait; deux hommes n’auraicnt pas pu le trainer par la force; c’est pourquoi, chaque fois, l’un des bouchers s’approchait, prenait le bœuf par la queue et la tournait en lui cassant le cartilage; l’animal avançait. · Lorsqu’on eut fini Yabatage des bœufs d‘un propriétaire, on recommence la meme opéra- tion pour un autre. Le premier animal de cette nouvelle bande etait un taureau, beau, robuste, noir avec des taches blanches et les jambes complètement · blanches, un animal jeune, musclé, éner- gique. On tira la corde, il baissa la tète et` s’arrèta avec décision; mais le boucher qui marchait derrière, comme un Qmécanicien qui