Page:Tolstoï - Plaisirs cruels.djvu/133

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Les zuasuicuns un \’lANll|i ne que pour développer des sentiments bestiaux, la lubricité, laluxure, Pivrognerie. Cela est confirmé constamment par ce fait que les jeunes gens, bons, purs, surtout les femmes et les jeunes filles, sentent, sans se rendre compte comment l’un découle de l’autre, que la vertu ne s’accorde pas avec le bifteck, et qu’aussitôt qu’ils veulent devenir bons, ils abandonnent la nourriture animale. Que veux-je prouver? Serait·ce ce fait que les hommes, pourdevenir bons, doivent cesser - de manger de la viande? Nullement. Je veux seulement démontrer que, pour arriver à mener une vie morale, il est indis- pensable d’acquérir progre.s·sz'vement iles qualités nécessaires, et que, de toutes les É vertus, celle qu’il faudra conquérir avant toute autre, c’est la sobriété, la volonté de maîtriser ses passions. En tendant à Pabstinence, l’h0mme suivra nécessairement un certain ordre défini, et, dans cet ordre, la première ·