Page:Tolstoï - Plaisirs cruels.djvu/171

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LA euuuuu uu — Hauteur voit toute Phorreur de la guerre; il voit qu’elle est causée par les gouverne· ments qui, en trompant les peuples, les peus- sent à s’entr’égorger sans aucune utilité; il > voit encore que les citoyens qui composent les armées pourraient tourner leurs armes contre les gouvernements et leur demander des comptes; mais il pense que cela n`arrivera jamais, et que, par suite, aucune issue ·n’est` possible. « Je pense, dit-il ailleurs, que l’ce`uvre de î la guerre est terrible,·mais qn’elle est inévi·· table; que Pobligation du service militaire est aussi inévitable que la mort, et que puis- que les gouvernements la voudront toujours, la guerre existera toujours. » Ainsi ecrit cet écrivain de talent, sincère, doué de cette faculté d’entrer dans le vif du sujet, qui constitue l’essence du don poéti- que. Il nous représente toute la cruauté de la contradiction entre la conscience des I4.