Page:Tolstoï - Plaisirs cruels.djvu/195

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na cnsssn ess jusqu'à son retour. La chasse procure u l‘l1omme, occupe par un travail monotone, la possibilite de s‘urracher it ses préoccu- pations quotidiennes, de se soustraire aux soucis conventionnels de notre vie et de vivre pendant quelques instants en commu- nion avec ln* nature. Et cette communion peu- dant la chasse ne se borne pas à une contem- plation passive : il subit le loi qui régit tout etre vivant -— la lutte pour l‘existenre,-—·- l’homme s’identîlie avec la nature. « Le chasseur exerce non seulement la force physique, Phalnileté, Fagilité de ses mouvements, la justesse de son coup d’oeil·et la fermeté de son bras, mais encore les facultés morales : Pcnergie, l’audace, la fer- mete. Ainsi, outre la vie au sein de la nature, le chasseur développe en lui des aptitudes physiques et morales qui, pendant son exis- tence mondaine ou sédentaire, demeurent U inactives et par suite diminuent. ' 0 _ 16.