Page:Tolstoï - Plaisirs cruels.djvu/207

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Là uuassic ' un blait une raison convaincante, je continuais à ' chasser. U _ Un jour, posté sur le lisière cle la foret pendant une battue, d’un coup de fusil, je fais tomber un loup, puis faccours, pour l’acl1ever 1l’un gros baton préparé a cet elfet. Je le frappe is la racine du nez, Pendroit le plus sensible de l’animal, et lui me regarde droit aux yeux et à chaque coup laisse échapper un soupir étouffé. Bientôt, sespattes se convulsent, se tirent, un léger frissonne- ment les parcourt, elles se raidissent. Je reviens vivement à ma `place, tout émo- I tionné et me caclne derrière mon arbre a l’afl'ût d’une nouvelle victime. Le soir, dans mon lit, je repassai dans mon esprit les impressions de la journée et mon imagination revenait sans cesse à Pinstant où· j’<-entendis à la brousse non loin de moi un bruit, où apparut le loup, jetant des regards autour de lui, Je me souvins comment la 17.