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Page:Tolstoï - Plaisirs cruels.djvu/248

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sas rneisms cnuuns couvoiter le bien d‘autrui, d’éviter toute que- . relle entre frères, et il confirme cet enseigne«· ment par l’exemple de sa propre vie. Il nous dit, il est vrai, que son disciple doit être pret à mourir a chaque instant de mort É violente, de faim ou de froid; qu’il ne doit compter comme assurée aucune heure de son existence. Mais ce n’est qu’une constatation des accidents materiels auxquels est soumise Pexistenee de tout homme, ce n’est point une réquisition de sacrifices. Un disciple du Christ doit toujours etre pret à. supporter la douleur et la mort; mais i n’est-ce pas aussi la condition naturelle de tout homme qui vit d`après la morale du monde? Nous sommes tellement invétérés dans notre erreur que tout ce qui est fait pour la préservation chanceuse de notreviez armées,forteresses,previsi0ns,vetements,mé- dicaments, pbiens, etc., nous apparait comme réellement capable d’assurer notre existence.