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Page:Tolstoï - Plaisirs cruels.djvu/263

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rnernssiou ma roi ‘ _ esa Ils vous provoquent a dire plus de paroles que vous ne voudriez, à formuler des para- doxes, a exagérer votre pensée et, laissant de coté la partie essentielle de vos discours, chicanent sur ces inexactitudes qu’ils ont provoquées. L’attitude que je m’efl'orce d"observer vis- è à.·vis de ces hommes — et que je conseille a aux autres - est celle que je garderais vis·à· i vis d’un mauvais garnement, ivrogne et de p vie dépravée, qui voudrait entrainer mon jeune fils dans la débauche. J ’ai pitié pourtant de ces misérables débauchés, mais je ne î tenterai jamais de les moraliser,_ ni de les ramener au bien, sachant par avance que î mes peines seraient perdues. Un pareil être serait incurable et je n’obtiendrais d’autre résultat que de le voir ·me tourner en ridicule devant mon fils. Et mon fils lui·meme, si je reussissais à Parracher par la force à. une · ` pareille frequentation, retemberait un jour ou ' 22