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Page:Tolstoï - Plaisirs cruels.djvu/269

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rnerussiex nu son eue ont cependant des opinions diamétralement opposées; mais tous nient avec le meme acharnement la doctrine fondamentale du Christ. Les premiers ne peuvent pas ne pas traquer et écraser les hérétiques, encourager les tueries ct les_ exécutions de leurs béné- dictions et de leurs prières; les autres ne sauraient poursuivre d’autre idéal que de détruire par la violence ce désordre effroyable qu’on appelle l’ordre et qui nous régit. _ Évidemment, le clergé et Paristocratie n’arrivent point à se figurer la vie humaine ` sans la violence. ll en est de même des révo- lutionnaires. Vous reconnaissez l’arbre et ses fruits. L’arbre du bien peut·il porter les fruits dela violence? De mème, on ne peut pratiquer le carnage et la tuerie au nom de la morale du Christ. C’est pourquoi les uns et les autres, en refusant d`0héir à la doctrine, se privent