Page:Tolstoï - Plaisirs cruels.djvu/280

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i `iuo l rmsrus Glwrzns rations de Fame et cherchant a réaliser, le A bonheur des autres. Et telle est la doctrine chrétienne. Elle est également éloignée du quiétisme religieux et des prétentions hau- taines des révolutionnaires, qui cherchent à. _ protéger leurs semblables sans savoir en quoi consiste le véritable bonheur. Elle est telle qu’en lui obéissant, on ne peut faire du bien aux autres sans se rendre heureux soi-meme; et qu’on ne peut se rendre heureux qu’en faisant du bien a ses frères. Aux yeux des jeunes gens et de ceux qui ` professent notre opinion, il est très facile de ne pas employer la violence pour résister au 'mal. Eh bien! comprenez donc que, si le chrétien refuse d’employer la violence, c’est parce qu’il comprend que cette, violence Péloigue du but, qu’elle n’est pas raisonnable. Aussi, quand il la rejette, n’est—ce pas sans peine, au contraire! Sa tache est seulement ‘ facilitée parce qu’il sait fermement qu’en ne