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Page:Tolstoï - Plaisirs cruels.djvu/92

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compliquée : le corset, la coiffure, des bijoux, des petits rubans, des petits cordons, des épingles à cheveux et ordinaires, des broches, etc.

Mais voilà que tout est fini, et la journée commence d’ordinaire par le manger : on prend le café, ou le thé, avec une grande quantité de sucre, on mange des petits pains, du pain de première qualité, avec du beurre et parfois du jambon. Les hommes, pour la plupart, fument des cigarettes ou des cigares, puis lisent leur journal tout frais apporté ; puis après avoir sali la chambre, on laisse aux autres le soin de la nettoyer ; on s’en va au bureau ou à ses affaires, on se promène en voiture ; puis on déjeune généralement d’animaux tués, d’oiseaux, de poissons ; puis le dîner, aussi substantiel : deux ou trois plats pour les plus réservés, les desserts, le café ; enfin les cartes, la musique, le théâtre, la lecture ou la conversation dans de moelleux fau-