Page:Tolstoï - Plaisirs vicieux.djvu/114

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Le moujik se considère comme coupable lorsqu’il s’est enivré et s’en excuse auprès de tout le monde

Malgré cette défaillance passagère il a toujours conscience du bien et du mal. Cette faculté commence à disparaître dans notre société.

Eh bien, soit ! Vous êtes habitué à vous conduire ainsi et vous ne pouvez vous en corriger. Eh bien ! continuez puisque vous ne pouvez faire autrement.

Mais sachez seulement qu’il est aussi honteux, aussi vil d’agir ainsi, le 12 janvier par exemple, que tous les autres jours de l’année. Et sachant cela, livrez-vous au moins à vos mauvais penchants en vous cachant aux yeux de tous et non comme aujourd’hui, ouvertement et solennellement et en démoralisant les jeunes, vos frères cadets, ainsi que vous les appelez.

Ne troublez pas les jeunes gens avec cette