« Vous savez que les Princes des gentils exercent une domination sur eux… Mais il n’en sera pas de même parmi vous… Tu ne tueras pas ; tu ne commettras pas l’adultère ; tu n’amasseras pas des trésors sur la terre… Ne jugez pas, ne résistez pas au mal, » dit l’Évangile.
Nul n’a porté son attention sur ces préceptes, mais ce qui lui a été dit par ceux dont le devoir était de faire ressortir les principaux dogmes du Christ, équivalait pratiquement à ceci :
« Vous voulez vous appeler chrétien et continuer en même temps à être un chef de voleurs, à frapper, à brûler, à faire la guerre, à vivre dans les débordements, à égorger, à vivre dans une luxurieuse mollesse ? Tout cela est assez faisable. »
Les Césars ont donc ajusté le christianisme à leurs besoins et à leurs vices en l’arrangeant d’une manière si agréable qu’on n’aurait pu faire mieux.