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Page:Tolstoï - Plaisirs vicieux.djvu/224

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tout d’abord démoralisé ceux qui sont devenus plus tard des trompeurs de profession.

La question principale, c’est l’évolution subie par les trompeurs, les pseudo-chrétiens. Nous constatons qu’ils ont dégénéré de ce qu’ils étaient ou de ce qu’ils auraient pu être, par suite de leur union contre nature avec les brigands. Il ne pouvait en être autrement, puisqu’ils ont abandonné la ligne droite à partir du moment où ils ont sacré le premier roi et l’ont assuré qu’en usant de violence il pouvait venir en aide à la foi qui est, dans son essence, humilité, abnégation et patience à endurer les maux.

Tout cela n’est pas l’histoire d’une Église fantastique, mais celle de l’Église telle qu’elle a toujours été réellement depuis que les prêtres sont tombés sous la domination des empereurs et des rois. Son histoire est faite d’une longue série de vains efforts de la part des membres infortunés de cette hiérarchie pour