Page:Tolstoï - Plaisirs vicieux.djvu/235

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D’autre part y a-t-il quelque divergence d’avis touchant l’obligation de faire des aumônes aux personnes nécessiteuses qui demandent la charité ? Absolument aucune. Et cependant ce sont les premiers enseignements, — les dogmes,  — qui sont mis en doute par les uns, entièrement rejetés par les autres, froidement acceptés par les troisièmes, ce sont ces dogmes, dis-je, que le clergé met en avant comme étant la partie essentielle de la religion. Quant aux préceptes moraux sur lesquels tous les hommes sont d’accord, qui sont absolument nécessaires et éminemment secourables à chacun, qui contribuent matériellement au salut des hommes, les prêtres, tout en n’allant pas jusqu’à les mettre de côté, n’ont pas eu le courage de déclarer qu’ils constituent l’essence de la doctrine du Christ, attendu que cette doctrine porte en elle-même un jugement qui retombe sur eux.