Page:Tolstoï - Plaisirs vicieux.djvu/251

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me forcez à m’attribuer publiquement bien des vertus ! — je suis très sobre ; mais, certes, j’ai bu nombre de verres de vin et quelques petits verres d’eau-de-vie, et du diable, si j’ai jamais pensé, ce faisant, « à me dissimuler les manifestations de ma conscience ».

Je viens encore, sur votre appel, de descendre jusqu’au plus profond de moi-même et, — sans doute je manque d’esprit philosophique ! — il m’a été impossible de saisir le moindre rapport entre l’absorption d’un verre de vin et « les manifestations de ma conscience ».

J’accorde seulement que nous avons tort de faire une chose peut-être inutile, souvent nuisible, mais pour arriver à cette conclusion il suffit tout simplement de connaître les lois de l’hygiène.

Henri de Lapommeraye.