Page:Tolstoï - Plaisirs vicieux.djvu/48

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

étant placé par les circonstances ou sa propre volonté dans la situation d’avoir à choisir entre la nécessité de soumettre sa famille qui lui est chère à toutes les privations, ou bien de s’abstenir de consommer des narcotiques et des excitants, s’arrête à la première détermination, c’est qu’un motif le pousse, bien plus puissant que le simple désir de rechercher les délices de l’ivresse, ou la considération que cet usage est répandu dans le monde entier.

Autant que je puis être compétent pour exprimer mon opinion à ce sujet, – et mes droits à cette compétence consistent seulement dans la connaissance théorique de l’opinion des autres hommes, que j’ai recueillie dans les livres, ou les observations que j’ai pu faire sur les hommes et particulièrement sur moi-même, lorsque je buvais encore du vin et fumais du tabac, – je formulerai ces motifs de la façon suivante :