Sa main furetait dans le bonnet, de plus en plus fiévreuse ; il y mit aussi l’autre main. Son visage pâlissait, pâlissait ; une main passa au travers… Polikey se jeta à genoux, arrêta le cheval et se mit à chercher partout dans la charrette, dans le foin, parmi les emplettes, dans sa poitrine, dans ses culottes : pas d’argent.
— Mon petit père, mais qu’est-ce donc que cela ? que va-t-il en advenir ? gémissait-il en s’arrachant les cheveux.
Mais il se rappelle tout à coup qu’on peut l’apercevoir. Il fait faire volte-face à Baraban, remet son bonnet, et fouette à tour de bras le cheval étonné et mécontent.
— Je déteste d’aller avec Polikey, avait l’air de penser Baraban. Une fois dans sa vie, il me donne à manger et à boire au bon moment ; et ce n’était que pour me leurrer de la