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— Mais compte toi-même, répondit le jeune fille en lui tendant l’enveloppe. On m’a chargée de te la donner.
Doutlov mit son bonnet sous son bras et commença à compter.
— Y a-t-il le compte ?
Doutlov crut que la barinia, ignorante, ne savait pas compter, et lui faisait demander de compter pour elle.
— Mais tu compteras à ta maison. C’est à toi, c’est ton argent, lui dit Douniacha avec impatience. « Je ne veux pas le voir, m’a-t-elle dit, donne-le à celui qui l’a apporté. »
Doutlov, sans changer de position, fixa ses yeux sur Douniacha. La tante de Douniacha, frappant ses mains l’une contre l’autre, s’écria :
— Mes chères mères ! voilà que Dieu lui donne du bonheur ! mes chères mères !