Page:Tolstoï - Une seule chose est nécessaire.djvu/324

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verie avait bu déjà, mais n’avait pas encore perdu la raison. Il me raconta qu’on lui avait offert à boire, et qu’il ne pouvait pas refuser. Cela lui était désagréable, mais pas moyen de faire autrement.

Nous tous savons que pendant les fêtes, les mariages, les paysans font boire les enfants. Dans les classes élevées, on fait la même chose les jours de fêtes de famille, au nouvel an, aux mariages. Et tous rient quand ils voient que l’enfant est ivre.

Un maître d’école de village, qui avait une soixantaine d’élèves de dix à quinze ans, m’a déclaré que tous s’enivraient déjà.

Les grands les faisaient boire…