Page:Tolstoï - Zola, Dumas, Maupassant.djvu/79

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lequel M. Zola fait un mérite du travail, quel qu’il soit, j’ai toujours été étonné de cette opinion établie, surtout en Europe, que le travail est une espèce de vertu. J’ai toujours cru qu’il n’était pardonnable qu’à un être privé de raison, comme la fourmi de la fable, d’élever le travail au rang de vertu et de s’en glorifier. M. Zola assure que le travail rend l’homme bon ; j’ai toujours remarqué le contraire. Sans parler du travail égoïste, toujours mauvais, dont le but est le bien-être ou la gloire de celui qui travaille, le travail conscient, orgueil du travailleur, rend non seulement la fourmi, mais l’homme cruels. Qui de nous ne connaît ces hommes inaccessibles à la vérité et à la bonté, qui sont toujours tellement occupés qu’ils n’ont jamais le temps non seulement de faire le bien, mais même de se