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Page:Tolstoi - La Pensée de l’humanité.djvu/36

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3. Il y a un être sans lequel ni le ciel, ni la terre, ne seraient. Cet être est paisible, immatériel ; ses qualités s’appellent : amour et raison ; mais l’être lui-même n’a pas de nom. Il est le plus éloigné et le plus proche. LAO-TSEU.

4. On demanda à un homme : Pourquoi sait-il que Dieu existe ? Il répondit : « Faut-il donc une chandelle pour voir l’aurore ? »

5. Si l’homme considère quelque chose comme grand, c’est qu’il ne voit pas les choses de la hauteur de Dieu. ANGÉLUS.

6. Je peux ne pas réfléchir à ce qu’est l’univers infini et à ce qu’est mon âme qui se connaît elle-même ; mais si j’y pense, il m’est impossible de ne pas reconnaître ce que nous appelons Dieu.

9. Il y a en Amérique une petite fille aveugle et sourde-muette de naissance. On lui a appris à lire et à écrire par le toucher. Lorsque sa maîtresse lui eut expliqué qu’il y avait un Dieu, la fillette répondit qu’elle le savait, mais qu’elle ignorait son nom.

III. — La volonté de Dieu.

1. Nous concevons Dieu moins par la raison que par