faire aux demandes du gouvernement, vous conserverez votre vie, et pourrez servir votre Dieu autant que vous le voudrez ? » Mais les chrétiens de l’antiquité comprenaient clairement que s’ils conservaient leur tête sur leurs épaules en obéissant aux lois du gouvernement, ils perdaient par contre un bien beaucoup plus précieux que la vie terrestre, qu’ils perdaient tout lien avec la vérité de Dieu, la pureté de la foi, source de la vie éternelle. Et ils ont refusé d’adorer les idoles et ils ont souffert les tortures et la mort. Mais le temps a passé et l’ennemi de l’homme a vaincu. Il a conduit les faibles (et ceux-ci, par leur exemple, ont entraîné les forts), à agir de façon à plaire aux autorités et cela sans fâcher Dieu ; il leur a appris que ce serait pour la forme qu’ils s’inscriraient sur les registres de l’État, salueraient les idoles, paieraient aux fonctionnaires pour leur inscription, mais qu’en réalité ils ne salueraient pas. De ce temps, commence la chute du christianisme.
« Vous écrivez encore que vous ne pouvez comprendre pourquoi nous refusons de faire nous-mêmes les déclarations d’état civil, alors que nous ne refusons pas de répondre à ce sujet si l’on nous interroge. Vous n’en