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Page:Tonnellé - Trois mois dans les Pyrénées et dans le midi en 1858.djvu/167

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année. Couché à dix heures ; demain sera une forte journée ; il faut partir dès le jour.




Lundi, 2 août.


D'ARAGNONET À HÉAS.


Mal dormi ; lit dur. Je ne puis reposer la nuit dans ces glandes excursions ; je marche, je gravis des montagnes, je me fatigue des souvenirs confus de la veille et des projets du lendemain, tout en dormant à moitié. Réveillé à trois heures et demie par les cloches lancées à toutes volées. — Partis à quatre heures vingt-cinq minutes. Nous voyons bientôt Aragnonet, assis sur son gradin au-dessous de nous. Admirable et pure matinée. Derrière nous, les différents plans des montagnes s’entre-croisent et se referment, noyés dans la vapeur bleuâtre dont le soleil les inonde en montant. C'est très--