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Page:Tonnellé - Trois mois dans les Pyrénées et dans le midi en 1858.djvu/59

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brouillard qui envahit le lac, et descendu dans une brume très-épaisse et qui mouille. Côte à côte avec G..., qui m’interroge, je lui raconte l’expédition toute brûlante. C’est intéressant, ces premiers récits qu’on peut faire sous l’impression vive du moment. La descente ne finit pas ; le temps s’enlaidit. Arrivés à l’hospice, nous trouvons ces dames, qui avaient passé la journée à attendre dans ce brouillard, et nous accueillent très-gracieusement avec une petite collation. Après un assez long temps d'arrêt, nous repartons ; les voitures en avant ; les cavaliers, le bâton ferré en arrêt ; les guides devant, en escadron serré, claquant du fouet (comme des décharges de mousqueterie), tiennent à faire une belle entrée. On se met aux portes et aux fenêtres. —— Fait toilette et dîné au chalet, au milieu de l'animation et de la joie générale. Personne à Luchon ne veut croire au succès de notre expédition. On s’est occupé de nous