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ment a institué des cours publics que suivent les étudiants et où les adultes peuvent venir perfectionner leur instruction.

Ces cours, faits par les professeurs les plus distingués, embrassent la totalité de l’enseignement : la littérature, l’histoire, les langues mortes et vivantes, l’histoire naturelle, la médecine, la physique, la chimie, l’astronomie, les mathématiques, etc. Les leçons ont lieu dans la journée et aussi le soir, afin que les travailleurs puissent y assister sans quitter leur ouvrage. Bien que les amphithéâtres où se font ces cours soient immenses, ils sont toujours remplis d’une foule nombreuse, tant sont grands le mérite des professeurs et le zèle de la population.

Non content d’avoir institué des cours publics, le Gouvernement a fait appel à l’enseignement libre et il a mis les amphithéâtres de l’État à la disposition des citoyens qui désirent faire des conférences sur n’importe quel sujet. Ce sont des écrivains qui traitent une question littéraire, des voyageurs qui racontent leurs excursions, des savants qui exposent une nouvelle découverte, etc. Rien n’est plus varié et plus instructif que ces conférences particulières, et, bien que les professeurs improvisés ne soient pas toujours fort éloquents, ils ne laissent pas de réunir un auditoire assez nombreux.

Un autre genre d’instruction que l’Adminis-