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Par contre, le profit réalisé sur la vente est assez considérable pour tous les articles de luxe et qu’on achète sans nécessité aucune, tels que le tabac, les liqueurs fortes, les vins fins, les denrées de choix, les meubles de luxe, les belles étoffes, les articles de modes et de fantaisie, etc. Sur tous ces objets, le Gouvernement cherche sans aucun scrupule, à gagner le plus d’argent possible et à monter ses prix à la limite extrême où ils donnent les plus gros bénéfices, sans pourtant nuire à la consommation. Et personne ne peut se plaindre de cette mesure, celui qui achète un article peu ou pas nécessaire, ayant de l’argent de reste et pouvant par conséquent payer l’impôt sans se gêner.

4o Impôt sur les locations. — On sait que l’État possède toutes les maisons des villes et les loue aux citoyens. Or ces locations, par le seul fait de la concurrence des particuliers entre eux, donnent de beaux bénéfices annuels. Ceux-ci du reste, servent en grande partie, soit à construire de nouvelles maisons, soit à décorer celles qui existent déjà, et les autres services publics ne profitent guère de cette source de revenu.

5o Impôt foncier. — Cet impôt très-modéré, est assis de la façon suivante. Il est proportionnel à l’étendue du sol possédé par chaque agriculteur, sans qu’on tienne compte si le terrain