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maient un nouveau système de communication qui embrassait dans son réseau toutes les maisons d’un même quartier et ne se trouvait interrompu que sur les quais et les boulevards. Ces petits passages furent trouvés immédiatement d’un usage très-commode et les habitants ne manquaient pas de les prendre pour aller chez les voisins ou quand ils sortaient en toilette négligée.

Lorsque les architectes eurent achevé tous ces percements et qu’ils se virent sans ouvrage, ils commencèrent à poursuivre le Gouvernement avec leurs plans de maisons-modèles et comme le Trésor public était en fonds, grâce au rendement de l’impôt sur le revenu, il ne leur fut pas bien difficile d’obtenir l’exécution des travaux qu’ils demandaient.

On démolit donc aussitôt toutes les vieilles maisons mal construites, mal aérées et mal distribuées, et, sur leur emplacement, on bâtit des cités-modèles disposées de la manière suivante :

Chaque nouvelle construction forme un grand carré dont le milieu est vide et se trouve occupé par des cours et des jardins.

Les sous-sols, très-spacieux et bien éclairés, communiquent tous ensemble. Ils forment de longues galeries qui suivent le trajet des rues et où l’on a établi un chemin de fer souterrain. Ce chemin de fer n’est pas destiné aux voyageurs,