Page:Tony Moilin - Paris en l'an 2000 - Librairie Renaissance et l'auteur - 1869.djvu/27

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

§ 5.

Chemins de fer métropolitains.

Ce n’était pas assez pour le Gouvernement socialiste d’avoir créé la circulation dans l’intérieur des maisons, mais il fallait encore l’organiser dans les anciennes rues, et doter la ville d’un système de chemins de fer permettant de se transporter rapidement d’un point à un autre.

À cet effet, on commença par construire une vingtaine de voies ferrées qui partaient toutes du centre de Paris, du Palais international, et se dirigeaient vers les diverses barrières de la capitale où elles se raccordaient avec les lignes de la province.

Ces chemins de fer rayonnants occupent le milieu de larges boulevards récemment percés et bordés de maisons-modèles. Ils sont établis sur des viaducs assez élevés qui passent au-dessus des rues, et partant, ne gênent en rien la marche des voitures et des piétons. Ces viaducs, construits tout en fer et avec de grandes portées, sont d’une légèreté, d’une hardiesse étonnantes, et, bien loin de nuire à la beauté de la ville, ils en forment un des principaux ornements. Rien