Ce monsieur nous fait songer,
que, sous le rapport de la généralisation des idées considérée dans ses
extrêmes de plus et de moins, l’on peut distinguer deux sortes d’esprit.
L’esprit humanitaire qui embrasse le passé, le présent et l’avenir de
l’universalité des choses, et l’esprit communier, celui de ce monsieur par
exemple, qui a pour limites, dans le temps, l’an qui finit et l’an qui vient ;
dans l’espace, sa commune en long et en large. À force d’embrasser, le
premier arrive communément au panthéisme, qui est, en tant que philosophie,
l’océan sans rivages où planent sans pouvoir s’y poser ces aigles
perclus de la pensée ; et en tant que religion, la foi en une divinité visible
et tangible, historique et progressive, qui chemine de siècle en siècle à se
connaître une fois ; de faute en faute à se faire meilleure un jour, et
dont on est soi-même un intéressant petit morceau. À force de rétrécir, le
second arrive au municipalisme, qui est, en tant que philosophie, l’histoire
de s’en passer, et, en tant que religion, le coût des cloches et l’entretien
du clocher. Ni l’un ni l’autre ne correspondent, comme on voit, à
l’esprit fin et à l’esprit géomètre de Pascal, mais encore est-il, à notre